
Vendredi 28 février, deux films mettant en avant l’agriculture ont été récompensés lors de la cinquantième cérémonie des Césars.
Deux Césars pour « Vingt Dieux » de Louise Courvoisier
Succès surprise de l’année 2024 avec près d’un million d’entrées en France, Vingt Dieux a remporté:
- Le César du meilleur premier film
- Le César de la révélation féminine pour Maïwène Barthélémy
Louise Courvoisier – dont les parents sont propriétaires d’une ferme dans le Jura où elle a grandi et vit encore -, donne à voir l’histoire d’un ado qui se retrouve à la tête de la ferme familiale à la mort de son père, avec sa petite sœur à charge. Pour sortir la tête de l’eau, il tente de remporter la médaille d’or du meilleur comté de la région et empocher les 30 000 euros qui complètent la récompense.
« J’avais envie que le film vienne du terroir. »
Les acteurs, amateurs, vivent tous dans un rayon de 20km autour du village de la réalisatrice qui a notamment cherché, dans ce film, à mettre en valeur l’agriculture du massif jurassien. Pari réussi !
Un César pour le documentaire « La Ferme des Bertrand » de Gilles Perret
Coécrit avec Marion Richoux, le documentaire du haut-savoyard Gilles Perret a décroché le César du meilleur film documentaire.
Ce film relate cinquante années de la vie de trois frères célibataires à la tête d’une exploitation laitière du hameau de Quincy, sur la commune de Mieussy dans la vallée du Giffre en Haute-Savoie. Les Bertrand sont depuis toujours les voisins du réalisateur qui vit toujours à Quincy.
« Je voudrais dédier ce César à toutes celles et tous ceux qui ne désirent qu’une seule chose : vivre dignement de leur travail. »