Une étude réalisée par la Chaire du bien-être animal, la LFDA (Fondation droit animal, éthique et sciences) et la Fondation Pierre et Adrienne Sommer met en évidence une relative méconnaissance des animaux d’élevage chez les élèves de CM1-CM2.
Si les élèves montrent une proximité assez marquée avec les animaux de compagnie, il n’est pas de même pour les animaux d’élevage. En effet, 22% des enfants étudiés déclarent n’avoir jamais visité de ferme, 25% n’avoir vu qu’une seule fois dans leur vie un animal de ferme en vrai et 6% n’en avoir jamais vu.
Ainsi, pour définir un animal de ferme, les élèves de l’école de Bully et Tassin-la-Demi-Lune (Rhône) considèrent qu’« un animal de ferme va plus travailler qu’un animal de compagnie, on s’en occupe moins ». L’animal de ferme « va faire de la nourriture (lait…), il sert à produire quelque chose (cochon, vache, poule…) » et « il vit souvent dans un pré, il n’est pas enfermé ».
Les réponses des élèves montrent un bon niveau de connaissance quant à l’origine de produits animaux bruts mais plus faible lorsqu’il s’agit de relier des produits animaux transformés, comme les nuggets. Par ailleurs, il convient de souligner que les produits non animaux (huile et farine) suscitent plus de confusion chez les élèves.
Les taux de réussite aux questionnaires sont plus élevés pour les élèves ayant une proximité importante avec les animaux au quotidien, des contacts fréquents avec la nature ou ayant facilement accès à des livres ou vidéos sur les animaux.
Les facteurs individuels joueraient donc un rôle important sur le niveau de connaissance des élèves. Cela pose la question du rôle que pourrait jouer l’école pour les enfants qui ne bénéficient pas de conditions d’apprentissage suffisantes chez eux concluent les auteures de l’étude.
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